
Le réseau des équipements animaliers et paysagers
Anaïs BLANCHARD, Léa BRUNET, Massimo SCALFARO

Texte manifeste
Le périmètre de pertinence, se situant au nord-ouest de Nantes est caractérisé par deux éléments phares : la vallée de la Chézine et le Boulevard du massacre qui la désunit. En réalité le site est marqué par ce long boulevard qui relie Nantes à son périphérique, naturellement celui-ci est appesanti durant “les heures de pointes”. Cette circulation est dense et également aventureuse puisqu’ici les moyens de transports s’entassent. Ce boulevard joue aussi le rôle de frontière entre Nantes et Saint-Herblain. Cette limite se manifeste spatialement par un contraste marqué : d’un côté, des immeubles, de l’autre, des maisons pavillonnaires. Du côté de Saint-Herblain, les maisons individuelles ne sont pas les seules à dessiner le paysage, le poney-club du Houssay occupe une partie du parc de la Chézine. Le boulevard du massacre occupe alors un double rôle de séparation entre deux villes et deux entités paysagères qui, pourtant, ne devraient en former une unique. Les usagers regrettent cette coupure créer par cette route, ils expriment une rupture dans leur balade au sein de la vallée de la Chézine. En effet, cette balade de presque 13km est interrompue à l’approche du parc de la Chézine, ce qui est regrettable.
Néanmoins, en parallèle de ce boulevard se trouve un sentier public, à forte topographie. Il est fermé et non utilisé avec des rez-de-chaussée vacants s’ouvrant sur celui-ci. Ici, s’impose une véritable opportunité de projet. Ce nouveau cheminement permettrait de désengorger le trafic du boulevard en y décalant les circulations douces. De plus, il offre une nouvelle trajectoire de promenade sans rupture. Par ailleurs, la perspective de revaloriser la place de l’animal est centrale dans ce futur aménagement. Cette allée cavalière permettrait au poney-club d’étendre ces balades et de proposer des rencontres avec les usagers, dans le prolongement de leur pensée “tout le monde peut monter à cheval”. Cette allée ne permettrait pas seulement aux animaux domestiqués tels que les chevaux, les chiens d’avoir un nouveau terrain de jeu mais aussi à d’autres comme avec la création d’un pâturage avec des moutons mais aussi des abeilles. Cette unité paysagère donnerait aussi la possibilité au végétal de s’étendre et d’y créer de nouvelle pratique comme la cueillette urbaine. Ce futur aménagement laisse aussi une place la création de nouveaux espaces publics dans les rez-de-chaussée vacants qui seraient en lien avec les nouvelles exploitations de ce site. Des équipements extérieurs sportifs, culturels rendraient possible de nouvelles opportunités d’interaction et d’animation pour la communauté.
La création de cette allée cavalière offrirait ainsi l’opportunité de réintroduire la nature et la place de l’animal en ville, tout en accordant une place plus importante aux mobilités douces dans un espace où la présence des véhicules motorisés est trop marquée.
LES DYNAMIQUES ACTUELLES DE LA CHÉZINE

IME et chevaux
Créer du lien entre l’IME et les animaux
Près de notre point d’impact se trouve l’IME d’Armor. Comme nous le voyons sur l’image il est très proche des champs où les chevaux se reposent et se nourissent. Pourrions-nous envisager un éventuel lien entre le centre équestre et les résidents de l’IME ?

Le centre équestre
Comment accentuer le lien entre le privé et le public à travers l’animal
Cette photo représente la vue que nous avons depuis un chemin public qui rejoint le parc de la Chézine. Depuis ce chemin nous pouvons y voir les chevaux et poney pendant leurs repos et pendant leurs cours. Ce chemin est très intéressant puisqu’il montre un lien fort avec l’animal qui a envie d’être révélé. Dans notre futur projet nous devrions inclure un fort lien avec les animaux déjà présent sur le site. Ce passage au mileu de deux fonctions nous donne l’impression d’être de trop comme si nous étions à la frontière entre le public et le privé

Carrefour du boulevard
Réaménagement du carrefour et mise du parc de la Chézine
Ce carrefour sépare deux axes essentiels dans notre projet. Il se trouve entre le boulevard du massacre et la rue Jean Jacques Rousseau. Au croisement de celui-ci se trouve l’entrée du parc de la Chézine. Nous avons remarqué que pendant les heures de pointes notre secteur d’intervention connaissait un trafic très dense. Ce trafic cache donc l’entrée du parc et la rend moins agréable à des heures où les gens devrait en profiter. De plus la sécurité à ce carrefour est a revoir. Toutes les circulations sont mélangées (bus, voitures, vélos, piétons…)

Chemin de traverse
Comment intégrer les rez-de-chaussée au sentier
Cet espace végétalisé se trouve derrière le boulevard du massacre, il appartient à une résidence mais n’a aucun usage pour les résidents. Pour améliorer la circulation du côté du boulevard, nous souhaiterions aménagé un chemin à circulation douce ici. Nous y voyons ici, un réel potentiel qui permettrait de séparer les circulations et de créer un espace plus sécurisé pour les piétons. Ce passage possède également des RDC non utilisés et ils pourraient être aménagés pour avoir un espace autant d’arrêt que de passage.

Sous le pont
Relier les espaces verts grâce à ce passage et le requalifier
Ce passage approprié mais peu agréable relève une question de sécurité, de passage. De plus il bénéficie d’une topographie importante, il se situe en contre-bas de la route, ce qui le rend caché. Grâce à cet espace nous pourrions relier nos espaces verts et apporter un réel usage à cet endroit qui parait insalubre.

Espace final
La finalité du parcours vert
Cet espace connait actuellement des tentatives d’aménagements, tels que le terrain de basketball et de football. Cette zone a un potentiel intéressant grâce à sa topographie en contre-bas de la route. Nous voyons cet espace comme la finalité de notre parcours reliant les espaces verts. Nous pourrions y aménager un endroit de partage et convivialité.





NARRATION DES TRANSFORMATIONS






MISE EN RÉCIT D’UN PARCOURS SUR L’ALLÉE CAVALIÈRE

Vue du lac depuis le parc de la Chézine et mise en avant de la continuité des espaces grâce aux équipements mis
en place

Installation de modules sur l’étang afin de permettre et de proposer un nouveau passage aux habitants et promeneurs

Nouvelle allée cavalière reliant le parc de la Chézine aux espaces verts privés peu utilisés pour re-créer des accès et des chemins

Allée s’insérant dans le paysage en re-définissant et redessinant un parcours et un espace agréable au sein du quartier

Re-définition du sol et développement de celui-ci entre les bâtiments existants pour venir créer une ambiance propre à l’espace et favoriser les mobilités douces

Ajout de différents mobiliers et équipements urbains pour privilégier l’arrêt dans ce quartier très mouvementé

Parcours d’art contemporain se développant tout au long de cette allée pour familiariser les habitants et leur proposer une balade rythmée

Redonner une place plus importante aux piétons en leur proposant un parcours composé d’équipements artistiques, culturels ou sportifs
