
Nos services publics au pied des grands ensembles
Anne Julie/Giraud Aloïse/Klopffer Nathan

La station Beauséjour est un nœud intermodal autour duquel s’organise une circulation au tempo soutenue et continue. Le piéton y est exclu et la végétation invisibilisée derrière les barres d’immeubles. Ainsi seuls le bitume froid et la sonnerie régulière du tramway accompagnent la balade des rares promeneurs. Les façades longeant la route de Vannes sont rythmées par des rez-de-chaussée commerciaux et celles à l’arrière s’adressent elles à un tissu résidentiel où la circulation se fait plus ponctuelle. Beauséjour s’érige alors en centralité majeure du secteur réduisant celui-ci à un simple lieu de circulation de la métropole nantaise. Une figure semble faire exception dans ce paysage en mouvement : l’Ecole Maternelle Georges Lafont. S’adressant à un public familial et du quartier, ne pourrait-elle devenir une centralité à l’échelle du secteur ? De plus ne pourrions-nous pas repenser la station Beauséjour comme la place qu’elle devait être ? Pour se faire, il semblerait intéressant de remobiliser les rez-de-chaussée des grands ensembles à proximité de l’école mais aussi en face de l’arrêt de tramway. Les réinvestir permettrait d’ouvrir leurs cœurs d‘îlots végétalisés et de créer un cheminement de mobilités douces, ramenant ainsi hospitalité à ces entités végétales




Une porosité entravée
Réintroduire une circulation ?
Le piéton, principal usager
Démonstrateur pour le quartier ?
Au royaume des enfants
Une aire de jeu en extension ?
Un carrefour laborieux
Réinventer les connexions ?
cet immeuble sur pilotis rue
Georges Lafont, conçu pour
offrir une porosité visuelle et
fonctionnelle vers un espace
vert, est aujourd’hui fermé
par un grillage et un portail,
limitant l’accès aux seuls résidents. L’enjeu serait de rendre cet espace accessible à tous pour améliorer la qualité des parcours piétons et créer une connexion entre la rue et l’espace vert qui serait requalifié en jardin collectif.
Le passage Lafont, dédié aux
piétons et cyclistes, offre un
espace calme et sécurisé dans
un quartier animé, devenant
un lieu de rencontre et de jeu
pour les habitants. Ce passage incarne l’idée d’une balade urbaine pour les mobilités douces, un modèle à étendre pour connecter divers espaces de vie en un réseau sûr et agréable.
Le Jardin des Nectars est un
parc situé le long de la Petite
Avenue de Longchamp à
proximité de l’école primaire.
Cet espace verdoyant et équipé constitue l’un des rares lieux publics où les habitants
peuvent profiter d’un moment
de détente, les jardins des résidences étants privés et peu aménagés. L’enjeu serait de réaménager ces espaces verts privés selon le modèle du Jardin des Nectars pour e faire de véritables lieux de vie.
Beauséjour, pôle stratégique
de la mobilité nantaise, mêle
bus, trams et voitures dans un
flux dense et continu. Ce lieu,
marqué par des rythmes intenses, interroge la temporalité de ses usagers : simple passage ou véritable appropriation ? Pour renforcer son lien avec le quartier, il est essentiel de repenser les interactions avec son environnement proche et
de créer une continuité avec
l’opération qui lui fait face en
la rendant perméable.
Plan de situation

Témoignages des habitants

Coupes de la zone de pertinence

Collages



La danse des heures, métamorphoses d’un lieu partagé
Libérer des rencontres surcontrôlé, sur densifié
Singularité habitée, colorons nos rencontres
Un projet à la croisée des échelles

Des références à trois degrés

Zone d’interventions

1 : Tous en scène
Proximité avec l’école et implantation d’associations culturelles
2 : Cultivons nos grands ensembles
Architecture poreuse et aménagement de jardins potagers
3 : Lançons une discutions entre végétal et mobilité
Nœud intermodal et recomposition d’une place
Future programmation

axonométrie de Beauséjour, avec les zones d’interventions en roses

Coupe à la main, représentant le trajet de le station aux grands ensembles