UNE TRAME EN MOUVEMENT

BRUNET Léa – GUILLON Maëlline – LEHE Périne – POUHYET Eri – ROTENHÖFER Mia

Faire d’un espace public, une cour d’école. Se saisir d’une opportunité, d’un croisement, d’un lieu caché pour l’ouvrir à la ville. Y développer un enseignement parallèle, divers, étendu. Restituer le très grand en
accueillant le très petit. Jouer à plusieurs échelles. S’inscrire dans une évolution formelle des cours d’écoles tout en restant ancré dans un quartier. Révolutionner les modes d’apprentissages. Développer un espace associatif modulable.

SOLS : MATERIALITE INVARIANTE

S’appuyer sur les sols, leur
matérialité. Utiliser la végétation
déjà présente et l’ouvrir à tous.
Abattre les séparations entre les
sols non poreux et ceux qui le sont.

BATÎ : LIMITES OUVERTES

Que faire du bâti ? Comment
adapter le déjà-là ? Il marque des
limites, des barrières. Ce sont elles
qui viennent ouvrir les possibilités.
Elles dessinent le site et créent la
trame.

STRUCTURE : TRAME SOUPLE

La trame intransigeante se plie
face aux immuables du site. Ces
accidents accentuent la liberté
offerte par la structure. Elle
est support d’usages, évolutive,
débordante.

TOITS : RESSOURCE PROTECTRICES

Le textile devient filtre de
lumière, créateur d’ambiances
et protecteur face au climat.
Amovible, léger, il donne une
limite verticale au projet, marque
un toit et suit les usages dans
leurs évolutions.

Dans un espace restreint, une trame se déploie. Le site a une histoire, un déjà-là immuable. Les arbres s’imposent, les murs limitent, la structure s’adapte. Elle prend le pas, interpelle, s’installe. Elle devient support d’usages, productrice d’imagination. Elle est habitée, toujours changeante selon les saisons et qui veut bien s’y inviter. C’est un ensemble de tiroirs, ouverts ou à demi-fermés. Chacun peut venir les ouvrir et s’en saisir. La trame déborde. Elle est vecteur de bonne santé, ressource et protectrice.

C’est un appel à la création artistique, dans un lien renforcé avec les acteurs associatifs. À la création de liens entre les habitants, les usagers et les enfants. À la création de nouveaux regards sur l’enseignement, sur la ville, sur la propriété. La trame invente l’évènement. Le presbytère comme cœur de projet, comme coulisses. Bâtiment iconique. Il est le reflet de ce qui l’entoure et ne cesse de se réinventer. La réversibilité est de mise. Chaque espace propose de multiples possibilités.

Maquette expérimentale

Le site se parcourt, se traverse. Flux humain, matériel, culturel. Le passant s’y arrête, le jardinier repart, le commerçant apprend. Forme d’utopie réaliste. Tout pour tous partout tout le temps.