Comment analyser et représenter l’espace public au prisme de différentes thématiques?
« Nous vivons tous dans le même monde, mais nous vivons tous des expériences différentes, aussi différentes que les yeux qui les voient »
Varier la focale pour faire émerger des enjeux de projet
Pour mieux saisir les enjeux liés à l’espace public nous avons réalisé un jeu de six cartes. Cet atlas thématique, à l’échelle du transect circulaire, nous a permis de mettre en débat les hypothèses de projet identifiées sur le terrain, par l’arpentage des douze secteurs.



1. L’espace public au prisme du Palimpseste et des tissus habités
Le développement de la ville au fil du temps et son expansion en termes d’infrastructures et de connexions est un aspect fondamental qu’il convient de rechercher et d’étudier avant de créer des impacts durables sur la ville et la culture du territoire. Cette carte travaille sur l’identification de ces étapes de construction depuis la période du XVe siècle jusqu’à l’époque moderne, ce qui est particulièrement important en raison des différentes logiques de composition que la ville a dans cette zone et qui nécessitent une approche différente pour travailler dessus.

Anaïs Blanchard, Adèle Chevalier, Aloïse Giraud, Ambre Guillonneau, Olha Kovbasa, Edenne Plunian.


2. L’espace public au prisme des temps et des rythmes
Partout dans le monde, il y a un calendrier et une organisation, qu’il s’agisse du mouvement des travailleurs qui vont et reviennent au travail ou de celui des enfants qui vont à l’école. La ville est toujours en mouvement et ce mouvement change au cours de la journée, de la nuit, de la semaine, du mois et de l’année. Cette carte permet de montrer ces mouvements et leur emplacement dans le tissu urbain.

Emma Bremond, Nathan Kloppfer, Marin Pelletier, Anaëlle Rocaboy, Massimo Scalfaro.

3. L’espace public au prisme de l’hospitalité et bien commun
L’hospitalité nantaise est un centre d’impulsion et de mouvement pour les gens où les lieux de plaisir et d’intérêt sont dans la ville où les gens sont conduits en troupeaux et concentrent leur temps libre où ils ne sont pas dans un état forcé conduit par le travail et le devoir, mais un état de liberté et d’enjôlement. Cette carte sert à la représentation de ces zones qui sont identifiées sur la carte où les services comme les salles de bains, les routes privées, les espaces verts, les écoles et les associations sont représentés et montrés pour identifier la zone et les services qu’elle peut déjà offrir et dont elle a besoin.

Marie Pujos, Maëlline Guillon, Simon Picot, Emma Guinaudeau, Mariia Kovalova.



4. L’espace public au prisme des mobilités et des paysages
Dans cette illustration, nous avons étudié la mobilité et les passages de notre cartographie. Où se trouvent les grandes routes, les artères principales ? Dans quels quartiers les pistes cyclables sont-elles particulièrement bien développées ? Quels endroits sont bien desservis par les transports en commun, lesquels ne le sont pas ? Où y a-t-il des parcs publics ?

Louanne Berger, Eri Pouhyet, Mia Rothenhöfer, Nowé Leterrier-Santoni, Inès Valandy, Ilja Voronkov.

5. L’espace public au prisme des paysages vivants et grandes entités
Cette carte est consacrée à la nature. Quelles sont les plantations d’origine naturelle et celles qui ont été créées spécialement ? Où se trouvent les espaces verts publics, où sont-ils privés et où peut-être seulement semi-publics ? Quel est l’objectif de chaque espace vert ? Pour les animaux, pour organiser ses loisirs ou pour les plantes utiles ?

Marion Faou , Camille Rigaudon, Stella Postnikoff, Périne Lehé, Jade Vandbeuque.

6. L’espace public au prisme de la ville productrive et nourricière
Sur cette carte, on voit les différents lieux où les choses naissent et se développent. Il s’agit par exemple de pensées, de culture, de communauté, mais aussi bien sûr de nourriture ou d’autres biens.
La ligne rouge indique les axes principaux. Les flèches jaunes illustrent le caractère régional, les courtes distances.

Julie Anne, Amans Bourcier, Léa Brunet, Marya El Kalkouli, Zoé Le Driant.
